• Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur. "

    Par Chantal Beaupré

     

     

    Les émotions humaines proviennent en majeure partie de la pensée. Autrement dit, la principale cause de nos émotions se trouve dans les idées, les pensées que nous entretenons à propos d’un événement, d’une personne ou d’une chose.

    Par contre, cela signifie-t-il pour autant que nous pouvons - ou devrions! - contrôler la totalité de nos émotions par le seul usage de la raison? Pas exactement.

    Regardons ensemble la situation de plus près.

    En tant qu’être humain, quatre processus de base viennent à l’aide de notre survie et de notre bonheur:

    Sens physiologiques:

    Émotions:

    Comportements:

    Pensées:

    mémoriser, imaginer, supposer, conclure, résoudre des problèmes… marcher, manger, nager, grimper, jouer… anxiété et calme, hostilité, culpabilité et acceptation, infériorité et supériorité, découragement et encouragement, tristesse et joie… vue, ouïe, goût, odorat, toucher.

    De manière générale, nous expérimentons ces quatre processus de base en même temps. Autrement dit, nous fonctionnons selon un mode holistique - c’est-à-dire que nos perceptions sensorielles, nos émotions, nos comportements et nos pensées ne sont pas séparés; chaque processus débute là où les autres s’arrêtent. Non seulement ces mêmes processus se chevauchent de façon significative, mais ils incluent également différents aspects de notre existence.

     

    Ainsi, le processus de la pensée - en plus d’être relatif à des changements bio-électriques à même le cerveau et de faire référence à la mémoire, à l’apprentissage et à la résolution de problèmes - implique nécessairement les processus sensori-moteur (sens physiologiques et comportements) et affectifs (émotions).

    La question qui tue!

    Commençons d’abord par établir le fait que l’aspect émotif - comparativement à l’aspect cognitif - s’avère souvent le principal problème expérimenté par l’être humain de notre époque. Auparavant, alors que nous étions en compétition avec d’autres espèces animales, nous éprouvions plusieurs difficultés à voir, à nous déplacer et à penser aussi efficacement que ces mêmes espèces animales - bref, à assurer carrément notre survie.

    De nos jours, après l’invention des lunettes, du radar, des avions, des ordinateurs et d’autres ressources contribuant nettement à l’amélioration des processus sensori-moteur et cognitif de l’être humain, non seulement nous régnons sur cette Terre, mais nous recherchons littéralement d’autres mondes à conquérir.

    Toutefois - et voici le hic! - nous n’avons fait que relativement peu de progrès dans le domaine des émotions. En dépit de l’évolution extraordinaire dans le monde physique, nous n’expérimentons que très peu de maturité émotionnelle ou de bonheur comparativement aux siècles précédents. J’irai même jusqu’à dire que de certaines façons, nous agissons davantage de manière puérile, outrageuse et perturbée que nous ne le faisions auparavant!

     

    Ne nous alarmons pas!

    Néanmoins, le contrôle de nos émotions et l’atténuation des troubles émotifs demeurent toujours un problème d’actualité fort répandu au sein de l’humanité. Ce qui m’amène à poser la question suivante: comment pouvons-nous arriver à comprendre nos émotions et ainsi faire en sorte qu’elles servent au mieux nos objectifs, notre raison d’être? Comment, en effet!

    Nous avons fait certains progrès, c’est certain. À même les domaines du diagnostic et de la psychothérapie, les troubles émotifs ont déjà fait preuve d’une considérable compréhension. Au niveau de la biochimie, la pharmacologie, la physiothérapie, les méthodes neuro-psychologiques et certaines autres techniques se sont additionnées à notre connaissance - à savoir la manière dont l’être humain s’y prend pour se perturber, et ce qu’il est possible de faire pour l’aider à regagner son équilibre émotionnel. Compte tenu que nous possédons ces quatre processus de base aidant à notre survie et à notre bonheur et que nous ne pouvons véritablement dissocier la pensée des processus sensori-moteur et affectif, pourquoi alors accorder la première priorité aux cognitions - non seulement comme le suggère fortement l’approche émotivo-rationnelle, mais comme je m’applique à le faire moi-même, autant sur une base personnelle que professionnelle?

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  • Commentaires

    2
    Mardi 28 Juillet 2009 à 14:57
    bobjour je viens te souhaiter une bonne  journée quand au prix nobel de paix  je peux au moins en sité 3 lol Si je joue avec mes p"tits enfants au gendarmes et aux voleurs je me prend tellemnt au jeux que oui si l'un me court après la peur m'envahi lol et j'adoe cela car il y aussi tellemnt de joie  bisous bonne journée (bis)
    1
    Lundi 27 Juillet 2009 à 15:18
    bONJOUR Grazy, c'est le chaton qui s'est mis dans le filet de la cage de foot tout seul,les propriétaires sont arrivés hier soir de vacances, et les enfants l'ont découvert, entortillé dans le filet!!Chopin avait disparu depuis jeudi soir! horrible comme mort!Il a du vouloir grimper après, et il s'est pris au piege en jouant!Ils n'y sont pour rien, ils connaissaient les chatons, c'est le papa qui me l'a ramené! Bisous Grazy c'est dur!!! il a du souffrir!!
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