• Mille visages.....

    On tient invisiblement dans ses mains,
    Tel un incessant mirage,
    Les trésors de son destin,
    Caressant le futur aux mille visages,
    Ne pas savoir de quoi est fait demain,
    En cas d’échec rejoindre les rivages,


    L’amour maternel aux traits d’espoir,
    Tenir dans ses bras sa création,
    De mes yeux voir et y croire,
    Couvrir mon ange de tendresse et passion,
    Le bercer du matin au soir,
    De son sourire s’effacent les illusions,


    L’amitié a un visage changeant,
    Celui ou nous pouvons faire notre choix,
    Visage gravé de faits marquants,
    Celui ou l’appel du cœur est Roi,
    L’histoire d’un monde de rampants,
    Dans ce livre là nos mots sont lois,

    Je perçois le visage d’un ange,
    De ses mots je reste parfois muette,
    Ne pas pouvoir le toucher me dérange,
    A lui je pense en voyant cette mouette,
    Mais je reste dans ce monde d’anges,
    De son sort point de mots aux oubliettes,

    Mille visages en haut de ma falaise,
    Dans mes rêves rejoindre ces êtres chers perdus,
    De mon chagrin atteignant parfois le malaise,
    De leur présence je n’étais point repue,
    Ces visages morts sculptés dans la glaise,
    Une pensée pour ceux que je ne verrais plus,

    Il y a ces rides du passé,
    Signes d’un vécu lointain,
    Chez nos anciens dans leur peau gravées,
    Traits de visage racontés à nous avec soin,
    De leur vie nous manquons de respect,
    Pourtant les valeurs humaines nous viennent de loin,

    L’amour au visage sourire,
    Nous le recherchons tel un trésor,
    L’amour qui souvent au drame vire,
    L’amour…l’ange de la mort,
    Un sentiment toujours dans la ligne de mire,
    Pour ceux qui y croient encore

    Le visage du bien être pour longtemps,
    Recherchée dans un monde virtuel pas loin,
    Prends les traits d’une visite à l’océan,
    Colorée et décorée avec soin,
    Survolé de l’ange blanc,
    Enivré de l’air salin,

    Feuilleter la vie ce bel ouvrage,
    Donner un sens a tous ces mots d’amour,
    Tourner ce destin de page en page,
    Savoir s’arrêter et faire demi tour,
    Ne pas voir que des images,
    Caresser des bouts des doigts ces mille visages,
    Et sourire à chaque nouveau jour,


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  • Rêves d'Automne - (Alphonse de Lamartine)

     

     

    Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure !
    Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
    Salut, derniers beaux jours ! le deuil de la nature
    Convient à la douleur et plaît à mes regards !

     


    Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire,
    J'aime à revoir encore, pour la dernière fois,
    Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
    Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois !

     


    Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire,
    A ses regards voilés, je trouve plus d'attraits,
    C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire
    Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !

     


    Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie,
    Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui
    Je me retourne encore et d'un regard d'envie
    Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui !

     


    Peut-être l'avenir me gardait-il encore
    Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ?
    Peut-être dans la foule, une âme que j'ignore
    Aurait compris mon âme et m'aurait répondu ? ...

     


    La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphyr ;
    A la vie, au soleil, ce sont là mes adieux ;
    Moi, je meurs et mon âme au moment qu'elle expire,
    S'exhale comme un son triste et mélodieux.

     

     

    (Méditations poétiques)


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    Automne
    Dans le brouillard s'en vont un paysan cagneux
    Et son boeuf lentement dans le brouillard d'automne
    Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux

    Et s'en allant là-bas le paysan chantonne
    Une chanson d'amour et d'infidélité
    Qui parle d'une bague et d'un cœur que l'on brise

    Oh! l'automne l'automne a fait mourir l'été
    Dans le brouillard s'en vont deux silhouettes grises

    Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)


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    LE PROPHETE

     
         
         
         
     

    Les  vetements

     

     

    Et le tisserand dit, Parlez-nous des Vêtements.

    Et il répondit :

    Vos vêtements dissimulent une grande part de votre beauté, mais ne cachent pas ce qui est laid.

    Et bien que vous cherchez dans les habits la liberté de votre intimité, vous pouvez y trouver un harnais et une chaîne.

    Puisse votre être rencontrer le soleil et le vent avec plus de votre chair, et moins de vos effets.

    Car la souffle de la vie est dans la lumière du soleil, et la main de la vie est dans le vent.

    Certains d'entre vous disent : "C'est le vent du nord qui a tissé les habits que nous portons".

    Et je dis, Oui, ce fut le vent du nord,

    Mais la honte fut son métier, et l'amollissement du corps son fil.

    Et quand son ouvrage fut terminé, il rit dans la forêt.

    N'oubliez jamais que la pudeur est un bouclier contre le regard impur.

    Et que lorsque l'impur ne sera plus, que deviendra la pudeur, si ce n'est une entrave et une souillure de l'esprit ?

    Et n'oubliez pas que la terre se délecte de sentir vos pieds nus et que les vents n'attendent que de jouer avec votre chevelure.


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