• Vos enfants ne sont pas vos enfants.
    Ils sont les fils et les filles
    de l'appel de la vie à elle-même.
    Ils viennent à travers vous,
    mais non de vous.
    Et bien qu'ils soient avec vous,
    ils ne vous appartiennent pas.
     
    Vous pouvez leur donner votre amour,
    mais non point vos pensées,
    car ils ont leurs propres pensées.
    Vous pouvez accueillir leurs corps,
    mais pas leurs âmes,
    car leurs âmes habitent
    la maison de demain,
    que vous ne pouvez visiter,
    pas même dans vos rêves.
     
    Vous pouvez vous efforcez d'être comme eux,
    mais ne tentez pas de les faire comme vous.
    Car la vie ne va pas en arrière,
    ni ne s'attarde avec hier.
    Vous êtes les arcs
    par lesquels vos enfants,
    comme des flèches vivantes,
    sont projetés.
     
    L'Archer voit le but
    sur le chemin de l'infini,
    et Il vous tend de sa puissance
    pour que vos flèches
    puissent voler vite et loin. 
    Que votre tension par la main de l'Archer
    soit pour la joie car,
    de même qu'Il aime la flèche qui vole,
    Il aime l'arc qui est stable.


    Khalil Gibran, auteur du livre Le Prophète


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  • Les suppositions peuvent
    vouloir rendre magnifiques les transmissions laissées par l'antérieur
    !.

    Cependant une fois répandues celles-ci atteignent des exagérations

    qui enregistrent parfois et souvent des phénomènes délirants. G.B


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  • Réfléchis bien et essaie de répondre à ces quatre questions :


    1. Nomme les 3 personnes les plus riches du monde.
    2. Nomme les 3 dernières gagnantes de Miss Univers.
    3. Nomme les 5 derniers gagnants des prix Nobel de la paix.
    4. Nomme les 5 derniers gagnants de l'Oscar du meilleur acteur.


    Tu n’y arrives pas ? C’est difficile, non ?


    Ne t’inquiète pas, personne ne s’en rappelle.
    Les applaudissements passent.
    Les trophées prennent la poussière.
    Les gagnants sont oubliés !


    Maintenant réponds à ces questions :


    1. Nomme 3 professeurs qui ont contribué à ta formation.
    2. Nomme 3 amis qui t’ont aidé(e) dans les moments difficiles.
    3. Pense à 5 personnes qui t’ont fait te sentir spécial(e).
    4. Nomme 5 personnes avec qui tu aimes passer du temps.
    Tu y arrives ? C’est plus facile, non ?


    Les personnes qui ont un sens dans ta vie ne sont pas “cotées” au maximum,
    avec le plus d’argent, avec les plus grands prix...


    Ce sont celles qui se font du souci pour toi, qui prennent soin de toi,
    celles qui, en toutes circonstances, restent auprès de toi.


    Penses-y un moment.


    La vie est très courte !


    Toi, dans quelle liste es-tu ? Tu ne le sais pas... ?


    Laisses-moi te donner un coup de main.


    Tu n’es pas parmi les plus “célèbres” mais parmi ceux dont à qui je me souviens d’envoyer ce message…


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  • Par Chantal Beaupré

     

     

    Les émotions humaines proviennent en majeure partie de la pensée. Autrement dit, la principale cause de nos émotions se trouve dans les idées, les pensées que nous entretenons à propos d’un événement, d’une personne ou d’une chose.

    Par contre, cela signifie-t-il pour autant que nous pouvons - ou devrions! - contrôler la totalité de nos émotions par le seul usage de la raison? Pas exactement.

    Regardons ensemble la situation de plus près.

    En tant qu’être humain, quatre processus de base viennent à l’aide de notre survie et de notre bonheur:

    Sens physiologiques:

    Émotions:

    Comportements:

    Pensées:

    mémoriser, imaginer, supposer, conclure, résoudre des problèmes… marcher, manger, nager, grimper, jouer… anxiété et calme, hostilité, culpabilité et acceptation, infériorité et supériorité, découragement et encouragement, tristesse et joie… vue, ouïe, goût, odorat, toucher.

    De manière générale, nous expérimentons ces quatre processus de base en même temps. Autrement dit, nous fonctionnons selon un mode holistique - c’est-à-dire que nos perceptions sensorielles, nos émotions, nos comportements et nos pensées ne sont pas séparés; chaque processus débute là où les autres s’arrêtent. Non seulement ces mêmes processus se chevauchent de façon significative, mais ils incluent également différents aspects de notre existence.

     

    Ainsi, le processus de la pensée - en plus d’être relatif à des changements bio-électriques à même le cerveau et de faire référence à la mémoire, à l’apprentissage et à la résolution de problèmes - implique nécessairement les processus sensori-moteur (sens physiologiques et comportements) et affectifs (émotions).

    La question qui tue!

    Commençons d’abord par établir le fait que l’aspect émotif - comparativement à l’aspect cognitif - s’avère souvent le principal problème expérimenté par l’être humain de notre époque. Auparavant, alors que nous étions en compétition avec d’autres espèces animales, nous éprouvions plusieurs difficultés à voir, à nous déplacer et à penser aussi efficacement que ces mêmes espèces animales - bref, à assurer carrément notre survie.

    De nos jours, après l’invention des lunettes, du radar, des avions, des ordinateurs et d’autres ressources contribuant nettement à l’amélioration des processus sensori-moteur et cognitif de l’être humain, non seulement nous régnons sur cette Terre, mais nous recherchons littéralement d’autres mondes à conquérir.

    Toutefois - et voici le hic! - nous n’avons fait que relativement peu de progrès dans le domaine des émotions. En dépit de l’évolution extraordinaire dans le monde physique, nous n’expérimentons que très peu de maturité émotionnelle ou de bonheur comparativement aux siècles précédents. J’irai même jusqu’à dire que de certaines façons, nous agissons davantage de manière puérile, outrageuse et perturbée que nous ne le faisions auparavant!

     

    Ne nous alarmons pas!

    Néanmoins, le contrôle de nos émotions et l’atténuation des troubles émotifs demeurent toujours un problème d’actualité fort répandu au sein de l’humanité. Ce qui m’amène à poser la question suivante: comment pouvons-nous arriver à comprendre nos émotions et ainsi faire en sorte qu’elles servent au mieux nos objectifs, notre raison d’être? Comment, en effet!

    Nous avons fait certains progrès, c’est certain. À même les domaines du diagnostic et de la psychothérapie, les troubles émotifs ont déjà fait preuve d’une considérable compréhension. Au niveau de la biochimie, la pharmacologie, la physiothérapie, les méthodes neuro-psychologiques et certaines autres techniques se sont additionnées à notre connaissance - à savoir la manière dont l’être humain s’y prend pour se perturber, et ce qu’il est possible de faire pour l’aider à regagner son équilibre émotionnel. Compte tenu que nous possédons ces quatre processus de base aidant à notre survie et à notre bonheur et que nous ne pouvons véritablement dissocier la pensée des processus sensori-moteur et affectif, pourquoi alors accorder la première priorité aux cognitions - non seulement comme le suggère fortement l’approche émotivo-rationnelle, mais comme je m’applique à le faire moi-même, autant sur une base personnelle que professionnelle?

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