• Commentaires

    3
    Samedi 13 Novembre 2010 à 10:38

      Bonjour ombrella mes quand vous passé sur mon bloggy n'oublier pas de maitre un petit com merci bizoux doux bonne journée bon week-end sous la pluie merci a bientôt d'alain belgique bizzzzzzzzzzzzz..  


                 ""Le jour succède au jour""
     
    En vain le jour succède au jour,
    Ils glissent sans laisser de trace;
    Dans mon âme rien ne t'efface,
    Ô dernier songe de l'amour!
    Je vois mes rapides années
    S'accumuler derrière moi,
    Comme le chêne autour de soi
    Voit tomber ses feuilles fanées.
    Mon front est blanchi par le temps;
    Mon sang refroidi coule à peine,
    Semblable à cette onde qu'enchaîne
    Le souffle glacé des autans.
    Mais ta jeune et brillante image,
    Que le regret vient embellir,
    Dans mon sein ne saurait vieillir :
    Comme l'âme, elle n'a point d'âge.
    Non, tu n'as pas quitté mes yeux;
    Et quand mon regard solitaire
    Cessa de te voir sur la terre,
    Soudain je te vis dans les cieux.
    Là, tu m'apparais telle encore
    Que tu fus à ce dernier jour,
    Quand vers ton céleste séjour
    Tu t'envolas avec l'aurore.
    Ta pure et touchante beauté
    Dans les cieux même t'a suivie;
    Tes yeux, où s'éteignait la vie,
    Rayonnent d'immortalité!
    Du zéphyr l'amoureuse haleine
    Soulève encor tes longs cheveux;
    Sur ton sein leurs flots onduleux
    Retombent en tresses d'ébène.
    L'ombre de ce voile incertain
    Adoucit encor ton image,
    Comme l'aube qui se dégage
    Des derniers voiles du matin.
    Du soleil la céleste flamme
    Avec les jours revient et fuit;
    Mais mon amour n'a pas de nuit,
    Et tu luis toujours sur mon âme.
    C'est toi que j'entends, que je vois,
    Dans le désert, dans le nuage;
    L'onde réfléchit ton image;
    Le zéphyr m'apporte ta voix.
    Tandis que la terre sommeille,
    Si j'entends le vent soupirer,
    Je crois t'entendre murmurer
    Des mots sacrés à mon oreille.
    Si j'admire ces feux épars
    Qui des nuits parsèment le voile,
    Je crois te voir dans chaque étoile
    Qui plaît le plus à mes regards.
    Et si le souffle du zéphyr
    M'enivre du parfum des fleurs,
    Dans ses plus suaves odeurs
    C'est ton souffle que je respire.
    C'est ta main qui sèche mes pleurs,
    Quand je vais, triste et solitaire,
    Répandre en secret ma prière
    Près des autels consolateurs.
    Quand je dors, tu veilles dans l'ombre;
    Tes ailes reposent sur moi;
    Tous mes songes viennent de toi,
    Doux comme le regard d'une ombre.
    Pendant mon sommeil, si ta main
    De mes jours déliait la trame,
    Céleste moitié de mon âme,
    J'irais m'éveiller dans ton sein!
    Comme deux rayons de l'aurore,
    Comme deux soupirs confondus,
    Nos deux âmes ne forment plus
    Qu'une âme, et je soupire encore!
      
        ""CE poème est écrit par   ""ALAIN""


    bizoux

    2
    Lundi 1er Novembre 2010 à 13:18

    Mille gros bisous a ma Graziella unique et préférée.Bonne fin de journée.Attention aux chatschats

    1
    Dimanche 31 Octobre 2010 à 06:48

    Bravo Graz,continue

    Gros bisouslmù

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